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Avant une correction de la gynécomastie

La poitrine masculine (gynécomastie) nécessite l’intervention idéalement d’un médecin spécialisé pour le bilan et d’un chirurgien spécialisé si une opération est décidée. Au besoin, le chirurgien pourra réaliser lui-même ce bilan; le but étant d’écarter toute cause avant d’intervenir chirurgicalement. Souvent, le patient arrive en consultation après avoir consulté un médecin généraliste, un pédiatre ou un endocrinologue qui ont déjà répondu aux premières questions et pratiqué la recherche d’une origine hormonale ou médicamenteuse.

La première consultation avec le chirurgien plasticien éclaire le patient sur la technique de correction qui lui sera la plus appropriée et lui donne toutes les informations utiles à sa compréhension pour cette intervention qui n’est jamais obligatoire.

Avant une opération, la première consultation avec le chirurgien plastique dure en général une trentaine de minutes. Elle est consacrée à comprendre l’historique du phénomène afin de savoir si l’hypertrophie de la poitrine du patient existe depuis l’adolescence ou est apparue plus récemment. Le chirurgien la caractérise grâce à l’examen clinique (et aux différents examens morphologiques qui apportent un complément d’information) : bilatérale ou unilatérale, dense ou molle, graisseuse ou glandulaire ou mixte, accompagnée de ptôse (chute de la poitrine avec excèdent de peau) ou non.

Egalement, son examen clinique participe à la recherche d’une éventuelle pathologie: maladie hormonale comme un trouble thyroïdien ou un adénome hypophysaire ou surrénalien, cancer du sein, tumeur des testicules, syndrome paranéoplastique du poumon ou notion de prise médicamenteuse…

Afin de s’assurer de l’absence de cause endocrinienne, le bilan hormonal comporte le dosage de la : Prolactine, HCG, FSH, oestradiol, LH, testostérone plasmatique et TeBG. Il est complété par un bilan biologique rénal et hépatique.

Sur le plan morphologique, les examens complémentaires peuvent comporter si besoin une radio du thorax (poumons), mammographie échographie mammaire, échographie des testicules, …. La consultation s’achève, si une indication est posée, sur la présentation des possibilités opératoires et des risques éventuels de l’intervention.

Les médicaments pouvant être à l’origine de la gynécomastie seront éliminés lors de l’interrogatoire : prise de neuroleptiques, digilatiques, chimiothérapie, antidopaminergiques, amphétamines, oestrogènes…

Les testicules sont examinés pour éliminer l’éventualité d’un nodule.

On prépare ensuite l’intervention grâce à des photographies. Un rendez-vous avec l’anesthésiste doit avoir lieu minimum 48h avant l’opération.

Voir aussi : gynécomastie unilatérale ou bilatérale, comment savoir ? et gynécomastie : quelle cicatrice ?

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