La différence entre la médecine esthétique et la chirurgie esthétique peut parfois être source de confusions, d’autant plus que la plupart des chirurgiens esthétiques pratiquent les actes de médecine esthétique tels que les injections de toxine botulique et d’acide hyaluronique. De plus, les médecins dermatologues ne pratiquent pas tous les actes de médecine esthétique anti-âge et les formations en “médecine esthétique” ne sont pas toujours les mêmes parmi les médecins qui l’exercent.
La médecine esthétique: correction d’un défaut physique sans intervention chirurgicale
Le Syndicat National des Médecins Esthétiques définit la médecine esthétique comme « l’ensemble des prescriptions et des actes visant à prévenir, améliorer ou corriger les aspects inesthétiques ou jugés comme tel par l’intéressé, en particulier les conséquences du vieillissement physiologique et ce, grâce à une approche pluridisciplinaire ».
La médecine esthétique s’adresse à des patients à la recherche de techniques médicales plus douces, se limitant aux tissus superficiels, et souhaitant contourner l’anesthésie générale, l’immobilisation et les suites qui découlent d’une intervention chirurgicale.
La médecine esthétique permet un traitement des rides avec un résultat temporaire et réversible. Ces actes de médecine esthétique doivent être renouvelés pour conserver leurs bénéfices:
- Injections de toxine botulique
- Injections d’acide hyaluronique
- Mésothérapie
- Exfoliations et stimulations dermoépidermiques: peelings, dermabrasions…
- Stimulations de réjuvénation et traitements vasculaires superficiels: lasers
- Pose de fils tenseurs ou lifteurs
- Traitement de l’hyper-pilosité
- Traitement de la calvitie par greffe capillaire
La chirurgie esthétique: correction d’un défaut physique par une intervention chirurgicale
La chirurgie esthétique est une spécialité de la chirurgie plastique. Elle désigne l’ensemble des interventions esthétiques d’embellissement et/ou de rajeunissement de la silhouette et du visage.
Cependant, une opération de chirurgie reconstructrice possède aussi indirectement une fonction esthétique d’embellissement, mais concerne la correction d’une malformation ou la correction d’une séquelle.
La chirurgie esthétique va pouvoir corriger des défauts plus importants, que la médecine esthétique ne pourrait pas corriger.
Le résultat d’une opération de chirurgie esthétique est radical. En exemple, le lifting permet d’effacer les rides profondes et l’effet de rajeunissement perdure jusqu’à une décennie après l’intervention et parfois plus, contrairement à un acte de médecine esthétique tel que les injections de toxine botulique (Azzalure®, VIstabel®) ou d’acide hyaluronique dont l’effet ne perdure pas au delà de quelques mois à une année.
Une indication justifiée, garantie d’un résultat satisfaisant
La médecine esthétique et la chirurgie esthétique ont le même dessein: embellir ou rajeunir, mais avec des techniques d’approches différentes.
La médecine esthétique possède ses limites et ne peut remplacer une intervention de chirurgie esthétique dans le cadre de corrections plus affirmées.
La réussite d’une intervention de chirurgie ou d’un acte de médecine esthétique dépend avant tout de la précision et de la justification des indications dont doit faire preuve le praticien.
Les actes indiqués pour certains patients ne sont pas forcément adaptés à d’autres patients. Les critères à prendre en compte pour le meilleur choix et donc le meilleur résultat, sont avant tout un diagnostic précis, une bonne indication et la recherche d’un résultat respectant la personnalité d’un visage et l’harmonie naturelle d’une silhouette.