Les douleurs consécutives à une chirurgie d’augmentation mammaire par prothèses sont variables. Elles sont, le plus souvent, très supportables. Plusieurs facteurs les conditionnent.
La sensibilité de chaque patiente
Chaque intervention mammaire est unique, et chaque opérée la ressentira différemment. Certaines patientes peuvent juste ressentir une gêne légère, tandis que d’autres ressentent des douleurs prononcées.
Le volume de l’implant mammaire
Effectivement, plus l’implant aura un volume important, plus les suites post-opératoires seront douloureuses, les tissus devant s’adapter au nouveau volume implanté.
La loge d’implantation des prothèses
Lorsque les prothèses mammaires sont positionnés en rétro-musculaire, c’est à dire sous le muscle pectoral, les suites de l’intervention peuvent être plus douloureuses que lorsque les implants sont positionnés en rétro-glandulaire, c’est à dire derrière la glande mammaire et devant le muscle.
Durée de l’inconfort post-opératoire
Les douleurs sont habituellement modérées après une augmentation mammaire par prothèses et sont surtout présentes les 2 premiers jours. La prise d’antalgiques simples de niveau 1 (Paracetamol) , voire des antalgiques de niveau 2 (Codéine ou Diantalvic) permet de les atténuer. Si néanmoins les douleurs restent prononcées, le chirurgien peut prescrire des opiacés, mais cela reste très exceptionnel.
Un léger inconfort, telle qu’une fatigue, ou une sensation de lourdeur, peut se ressentir une semaine, et ne dépasse pas les 15 jours.
Voir aussi : les douleurs en chirurgie esthétique