L’une des craintes des patients lorsqu’ils s’apprêtent à passer par une intervention esthétique est la douleur, la peur de souffrir des jours ou des semaines après l’intervention.
Or contrairement à ce que l’on pourrait penser, les interventions douloureuses sont minoritaires !
Cet article vous propose de vous rassurer en vous informant sur les gênes et en vous précisant le degré de douleur auquel s’attendre intervention par intervention. Bien entendu, il s’agit de détailler dans cet article les douleurs post-opératoires uniquement. En effet, les avancées de la médecine permettent aujourd’hui de parfaitement maîtriser la douleur durant une intervention chirurgicale.
Quelle chirurgie esthétique est la plus douloureuse ?
Quelle douleur pour la rhinoplastie ?
Commençons par la rhinoplastie, les photos des magazines ou les youtubeuses exposant leur expérience pansement sur le nez et yeux gonflés peuvent être impressionnantes au premier abord. Mais la rhinoplastie n’est absolument pas une intervention douloureuse, c’est même l’intervention la plus indolore de toutes. Néanmoins, elle occasionne une certaine gêne dans les jours suivants l’intervention (notamment pour respirer par le nez). Les premières heures notamment (ou la nuit selon les cas), la gêne peut être causée par les mèches qui sont retirées avant la sortie de la clinique.
Le lifting du visage n’est pas douloureux
Le lifting du visage, décrié autant qu’il est adulé, les médias nous ont mis en mémoire cette image erronée de bandages tout autour du visage. Image aussi fantasmée qu’inquiétante… En effet, le lifting n’est pas non plus une intervention douloureuse. Le principal effet post-opération est une gêne due à la sensibilité de la peau dans les premiers temps, la peau peut aussi durcir et provoquer une gêne durant la mastication les premiers temps.
Pas de douleur pour la liposuccion
La liposuccion n’est pas non plus douloureuse, la gêne est assimilée à des courbatures mais elle est en revanche une des interventions les plus fatigantes (la fatigue dépendant de la quantité de graisse retirée et du nombre de zones traitées).
Les douleurs suite à la pose de prothèse mammaire
La pose d’implants mammaires est également suivie d’une période douloureuse de 3 jours et d’une période inconfortable qui dure environ 15 jours. C’est la position en arrière du muscle pectoral de l’implant (position rétro-musculaire ou Dual Plan) qui occasionne les douleurs les 3 premiers jours notamment. Le chirurgien plasticien peut s’aider pour les premières 24H, d’un anesthésiant local qu’il met en même temps que la pose de l’implant (mise en place dans la loge de l’implant de Naropeïne) et pendant quelques jours d’un traitement morphinique.
Douleurs après une abdominoplastie
Passons à l’abdominoplastie. C’est une intervention qui n’est pas douloureuse sauf s’il y a une correction du diastasis (correction du relâchement des muscles grands droits de la paroi abdominale). Concrètement, le diastasis provoque une proéminence abdominale. Votre chirurgien vous confirmera la nature de votre abdominoplastie.
Un ressenti personnel
Le ressenti de la douleur varie d’une personne à l’autre et dépend de nombreux facteurs (stress, fatigue, anxiété…). Globalement, pour toutes les interventions, la douleur est surtout ressentie les trois jours suivant l’intervention. Elle diminue de façon spectaculaire après ce délai.
Les douleurs sont très efficacement prises en charge par les traitements antalgiques (pouvant aller les premiers jours si demande du patient jusqu’au traitement par morphinique). Une fois les douleurs estompées, un léger inconfort perdurera encore quelques jours.
La convalescence post-opératoire
Il ne faut pas confondre convalescence et douleurs, par exemple, la rhinoplastie, intervention des plus indolore nécessite une convalescence relativement courte qui se résume au désormais très connu pansement sur le nez.
Tandis que d’autres interventions nécessitent une longue convalescence. L’augmentation des fesses par exemple est suivie d’une convalescence assez longue (beaucoup de repos) et les douleurs (et un inconfort) durent en moyenne une dizaine de jours.