Définir un objectif clair
Le morphing permet de définir un langage commun entre le candidat à une chirurgie esthetique du nez (rhinoplastie) et le chirurgien plasticien, évitant ainsi des malentendus. Effectivement, un schéma est souvent plus clair et moins virtuel que de longues explications.
Une méthode d’avenir
Auparavant, les simulations s’effectuaient sur dessins ou photographies. Il existe désormais de nouveaux procédés informatiques très perfectionnés: logiciels de simulations 3D, logiciels de calcul automatique calculant le nez idéal (selon les fameuses proportions dites “divines”.) Ces procédés permettent de définir un projet de profil et parfois aussi un projet de face.
Mais l’expérience démontre qu’une beauté ne répond pas forcément à ces fameuses proportions “divines” et qu’un compromis doit être nécessairement élaboré entre certaines imperfections et les possibilités offertes par la chirurgie esthétique. Effectivement, des proportions trop respectées peuvent conduire parfois à un visage fade, sans caractère.
Limites du morphing
Il s’agit d’établir des possibilités raisonnables, les options possibles et anticiper les limites à ne pas franchir. Il est nécessaire de garder à l’esprit que les images de rhinoplastie réalisées par morphing restent des images virtuelles et que le résultat de l’opération ne peut être en tout point identique à ces images.
Une peau fine épousera avec plus de détail l’architecture cartilagineuse du nez, tandis qu’une peau épaisse la masquera davantage et aura une capacité de rétractation plus limitée. De plus, les nez qui ont déjà été opérés présentent un tissu fibreux cicatriciel avec un potentiel de rétractation limité.
En conclusion, l’objectif est de réussir l’intervention de rhinoplastie davantage que la simulation !
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