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Comment prévenir les plis et l’effet de vagues après une pose de prothèses mammaires ?

Auteur : Dr David Picovski, chirurgien esthétique reconnu par l'Ordre des Médecins. Dernière vérification scientifique le 16/04/2013.

Parfois, plis, ondulations ou effet de vagues apparaissent suite à une augmentation mammaire par implants, surtout dans la partie supérieure du sein. Les nouvelles technologies en chirurgie esthétique, qu’il s’agisse de la nature des prothèses ou de la technique et du geste opératoire,  permettent désormais d’éviter ce problème peu esthétique.

Quelles sont les patientes davantage exposées aux phénomènes de vague après une augmentation mammaire ?

Il s’agit le plus souvent de patientes à la peau fine, ne présentant pas suffisamment de glande mammaire.

Plis et vagues à la partie supérieure des seins indiquant le changement des prothèses en sérum pour des implants en silicone en gel cohésif
Plis et vagues à la partie supérieure des seins indiquant le changement des prothèses en sérum pour des implants en silicone en gel cohésif

Ces femmes portent le plus souvent des prothèses gonflables en sérum physiologique, avec un site d’implantation en avant du muscle pectoral. Le sous-gonflage ou un dégonflement même très léger, peut favoriser cet aspect de vagues.

Opter pour des implants mammaire en gel de silicone cohésif

Ces dernières années, les laboratoires ont commercialisé sur le marché des prothèses mammaires remplies de gel de silicone plus cohésif,  ce qui évite considérablement tout effet ondulatoire. Le sérum physiologique est constitué d’eau saline. Or, le gel de silicone a la particularité d’avoir une viscosité très différente, proche de la glande mammaire du sein naturel, limitant ainsi considérablement la constitution de plis.

Choisir un site d’implantation des prothèses adapté

Les effets de vagues apparaissent bien plus volontiers chez les patientes possédant une peau fine et peu de glande mammaire. Afin d’éviter ce phénomène disgracieux, le chirurgien esthétique doit toujours évaluer l’épaisseur des téguments (peau et glande). En cas de faible épaisseur de peau et de glande mammaire insuffisante, deux techniques d’implantation peuvent être proposées pour avoir une prothèse protégée derrière le plus d’épaisseur possible de tissus mammaires :

  • La position rétro-musculaire: la prothèse est placée sous le muscle pectoral.
  • La position effectuée en Dual-Plan: la technique du Dual-Plan positionne la partie haute de la prothèse en arrière du muscle pectoral et la partie basse de la prothèse en avant du muscle pectoral et sous la glande mammaire.

Ces sites d’implantation  permettent de dissimuler au maximum les contours de la prothèse mammaire, de contre-balancer la finesse des tissus et de prévenir au mieux la visibilité de l’implant. Le chirurgien prendra soin chez ces patientes de mettre un volume “raisonnable” pour que la palpabilité des implants soit la meilleure possible (en effet, plus le volume de l’implant est important, plus il est visible et palpable).

En terme d’augmentation mammaire, si le chirurgien esthétique privilégie les prothèses en silicone (selon les cas cohésifs), de faible volume, les positionne derrière le muscle pectoral (et ce, notamment chez les patientes fines) alors le risque de plis et de vagues est prévenu au maximum. Pour le reste, il n’y a pas de stratégie systématique: le chirurgien plasticien doit adapter chaque technique chirurgicale au cas par cas, que ce soit pour la nature de l’implant (prothèse ronde ou anatomique) ou pour la voie d’implantation des prothèses (cicatrices d’incisions).

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