Comment définir le volume de sa poitrine ?
La taille de bonnet des soutiens-gorge
Les chiffres (80, 90, 95, etc.) d’un soutien-gorge correspondent au tour du buste (dos) et les lettres qui indiquent la profondeur du bonnet (A, B, C, etc.) correspondent au volume des seins.
La taille du bonnet d’un soutien-gorge est donc une bonne indication pour une première approche du volume des seins.
Chez la femme adulte :
- un bonnet A correspond à une poitrine menue ;
- un bonnet B à une poitrine équilibrée ;
- un bonnet C à une poitrine voluptueuse ;
- un bonnet D (et plus) correspond à une forte poitrine, qui peut éventuellement devenir gênante dans la vie quotidienne.
Toutefois, la taille du bonnet est à mettre en relation avec le gabarit de la femme.
Par exemple, une poitrine bonnet B paraît plus développée sur une femme petite et menue que sur une femme grande et athlétique. De même, un bonnet C peut paraître opulent sur certaines et équilibré sur d’autres.
De plus, il peut arriver que la taille réelle de la poitrine soit entre 2 tailles de bonnet, il peut y avoir des demi-tailles à considérer.
Bien choisir sa nouvelle taille de poitrine
L’important est l’harmonie entre la taille du bonnet et la corpulence de chacune.
Ainsi une femme peut vouloir passer d’un bonnet B à un bonnet C comme d’un bonnet A à un bonnet B ou d’un bon bonnet A à un petit bonnet C (en considérant les demi-tailles).
Grossir la poitrine pour obtenir un bonnet D est en général déconseillé, cela peut avoir des inconvénients et paraître artificiel. En termes de bonnet, le mieux est souvent de ne pas dépasser 1 taille à 1 taille et demie de plus par rapport à sa poitrine naturelle.
Le bonnet A parfois source de complexe
Le bonnet A est une taille tout à fait normale chez les jeunes filles dont la croissance mammaire n’est pas terminée et chez les femmes menues.
Si la taille A permet souvent un grand choix de soutiens-gorge, celle-ci peut être vécue de manière négative avec l’impression d’avoir des seins trop petits et de manquer de féminité.
Poitrine plus petite qu’un bonnet A ?
Si le bonnet A est trop grand et que la croissance des seins est achevée, il s’agit peut être d’un cas d’hypotrophie mammaire c’est-à-dire que la poitrine n’est pas simplement petite, elle ne s’est pas suffisamment développée.
A savoir : L’hypotrophie mammaire doit faire l’objet d’un diagnostic précis en consultation par un chirurgien esthétique. Si le diagnostic est confirmé, la patiente peut bénéficier d’une prise en charge de la Sécurité Sociale et d’un remboursement de la mutuelle pour recourir à augmentation mammaire.
Augmenter la taille des seins, est-ce possible sans chirurgie ?
Les solutions dites naturelles
Non, les solutions dites naturelles comme les crèmes ou les gélules ne peuvent pas faire grossir la poitrine.
Des crèmes adaptées, des auto-massages et du sport peuvent avoir un effet bénéfique sur la peau des seins et les muscles qui les soutiennent mais pas changer leur volume.
Il n’existe également aucun résultat prouvé pour augmenter le volume des seins par les plantes.
Autre cas : la pilule contraceptive
La pilule contraceptive peut avoir un effet sur la poitrine puisqu’il s’agit d’hormones et que la glande mammaire réagit aux hormones. Cependant ce n’est pas l’objet de la prise de la pilule qui correspond à d’autres enjeux. De plus, rien ne dit que le volume de la poitrine sera plus gros.
Les injections médicales (sans opération)
Les injections pour augmenter le volume des seins à base d’acide hyaluronique comme le Macrolane sont interdites en France depuis 2011. Le risque pour la santé des femmes étant trop important.
Il existe un autre type d’injections sans danger mais qui relève de la chirurgie (se fait au bloc opératoire). Il s’agit d’injecter dans la poitrine la propre graisse de la patiente, le principe est expliqué ci-après.
Pour obtenir une plus jolie poitrine, il faut ainsi se méfier des méthodes naturelles et rechercher plutôt un résultat naturel. C’est en cela que la chirurgie esthétique apporte un réel bénéfice.
Comment augmenter les seins avec un effet naturel grâce à la chirurgie ?
Les prothèses ou implants mammaires
La solution la plus connue pour apporter du volume aux seins est la prothèse mammaire. Le plus souvent en silicone, elle offre un grand choix de modèles et un toucher naturel.
Très réglementées, les prothèses mammaires sont aujourd’hui sûres. Un essayage au cabinet médical avec un soutien-gorge spécial, permet de choisir le volume adéquat ainsi que la projection de la prothèse. La projection désigne la répartition du volume vers l’avant de l’implant.
Différents volumes et projections sont essayés en consultation.
La technique de pose proposée par le chirurgien compte également dans le rendu final.
Par exemple, la pose en dual plan (moitié derrière la glande mammaire et moitié derrière le muscle pectoral) est souvent une bonne option pour un fini naturel.
La cicatrice, alors située sur l’aréole, est indétectable.
D’autres techniques existent pour mettre en place l’implant mammaire, chacune correspond à des indications précises. Le chirurgien explique cela en consultation.
Le lipofilling (injection de graisse)
Pour les augmentations mammaires légères, le lipofilling est une très bonne option. Il s’agit de retirer un peu de graisses sur certaines zones ciblées (souvent ventre ou cuisses), de la purifier puis de la réinjecter dans les seins. Il n’y a aucun corps étranger pour augmenter le volume de la poitrine, les cellules graisseuses sont celles du corps de la patiente, c’est une autogreffe.
Cette technique permet d’obtenir un volume supplémentaire avec un effet naturel, sans cicatrices et d’affiner certaines zones. Toutefois, le résultat définitif n’est pas immédiat, le temps que la greffe prenne.
La solution mixte ou composite
Il est également possible de combiner les deux techniques : prothèses mammaires et lipofilling. Dans ce cas, la prothèse ou l’implant apporte le volume souhaité et le lipofilling remodèle avec subtilité les contours de la poitrine et le décolleté.